La Commission de Bruxelles a signé le 8 octobre 2020 un contrat avec le laboratoire Gilead pour pouvoir acheter 500 000 doses de remdesivir, à 2000 euros la dose intraveineuse, soit 1,035 milliard d’euros au total. Trois mois après mes demandes, la Commission de Bruxelles a confirmé aujourd’hui qu‘elle n’avait pas été informée au cours des négociations avec Gilead des résultats négatifs de l’essai clinique « Solidarity », initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On se souvient que la Commission avait été informée le lendemain de la signature du contrat. Alors que le journal Science rapporte que Gilead le savait dès le 23 septembre.
Pourtant la Commission « n’envisage pas de renégocier le contrat ». Pire, la Commission n’envisage pas de punir Gilead pour avoir caché des informations de santé publique, des informations ayant un impact sur la santé des européens. Bruxelles refuse même d’indiquer quelle autorité scientifique et quels experts ont identifié et confirmé le besoin de cette immense commande de remdesivir alors que l’OMS avait retiré le remdesivir le 4 septembre 2020 de ses recommandations et que les doutes sur l’efficacité de ce produit sont connus depuis février 2020.
Cette politique de cacher la poussière sous le tapis ne peut plus durer. L’Europe mérite mieux qu’une administration de Bruxelles soumise aux lobbys pharmaceutiques, migratoires ou financiers. Administrer ne peut être un but en soi ni à Paris ni à Bruxelles. Bâtir une communauté prospère, c’est mettre l’intérêt des citoyens français et européens en premier.
Cette responsabilité, seul le Rassemblement National y est prêt.