Les chiffres sont tombés. Selon l’Insee, en 2020, 740 000 bébés sont nés en France, soit 13000 de moins qu’en 2019. C’est surtout 10% de naissances en moins qu’en 2014 et l’année la moins fertile depuis 1945.
Le nombre de femmes en âge de procréer ne diminuant plus, c’est bien le taux de fécondité qui est en cause. À 1,84 enfants par femme il est bien en dessous du taux de renouvellement même s’il reste supérieur au 1,55 enfants par femme de moyenne en Europe. Une catastrophe à venir pour le pays, mais aussi pour le continent.
Le vieillissement de notre société s’accélérant, cette évolution menace nos systèmes sociaux, de retraites et toute croissance économique. Une situation sociale et démographique que les conséquences de la crise sanitaire devraient aggraver.
L’effondrement du quotient familial, la réduction des allocations familiales en fonction des revenus et le manque d’investissements dans les services de la petite enfance expliquent en partie cet effondrement. La Hongrie, la Pologne, mais aussi l’Allemagne qui avaient des taux de natalité suicidaires ont lancé des politiques natalistes et obtenu des résultats encourageant.
Malheureusement, pour l’UE et la macronie il y a déjà un remède aux problématiques posées par ce faible taux de natalité : l’immigration.
À l’heure où les français déclarent souhaiter avoir en moyenne 2,4 enfants, des leviers existent pourtant pour améliorer la fertilité des françaises : prêts facilités aux familles nombreuses, salaire parental, meilleurs prises en compte du temps consacré à l’éducation des enfants dans les pensions de retraites. Ce qu’il manque, c’est la volonté politique !